L’élection à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF), prévue en mars 2025, s’annonce comme un tournant majeur pour le sport roi en Afrique.
Patrice Motsepe, président sortant et unique candidat à ce jour, semble s’acheminer vers une réélection sans encombre. Soutenu par plusieurs associations membres et unions zonales, le milliardaire sud-africain pourrait prolonger son mandat jusqu’en 2029.
Parallèlement, l’élection des représentants africains au Conseil de la FIFA s’intensifie. Treize candidats, issus de diverses régions du continent, rivalisent pour occuper ces postes stratégiques. Parmi eux figurent des figures de renom comme Ahmed Yahya de la Mauritanie, Augustin Senghor du Sénégal, Isha Johansen de la Sierra Leone, et Mathurin de Chacus du Bénin. Ces élections reflètent la diversité et la richesse des talents africains, chacun défendant une vision unique pour renforcer l’influence du football africain sur la scène mondiale.
Dans le même temps, la compétition pour les sièges au Comité exécutif de la CAF suscite une attention particulière. Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football, fait face à Seidou Mbombo Njoya, son prédécesseur. Ce duel emblématique, symbolisant la lutte pour la gouvernance en Afrique centrale, met en lumière les tensions et ambitions au sein du football camerounais et africain.
Alors que les candidats finalisent leurs stratégies et que la Commission de Gouvernance de la CAF valide les listes, ces élections marquent une étape cruciale. L’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 mars 2025, au Caire, ne se limitera pas à désigner des dirigeants, mais déterminera également la trajectoire future du football africain sur la scène internationale.
Les observateurs s’accordent à dire que ces scrutins détermineront l’évolution du sport africain pour les années à venir.
Kodjo A
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