Après une pause de deux ans, la prestigieuse cérémonie des CAF Awards s’est tenue le jeudi à Rabat avec la consécration de Sadio Mané élu meilleur joueur de l’année pour la deuxième fois.
La cérémonie a rassemblé la crème des personnalités africaines dont les légendes de football et de musique africaines Sheyi Adebayor, Jay Jay Okocha, Rigobert Song, Magic System et Gaëlle Enganamouit.
Justement, l’ancienne Lionne indomptable devait remettre le prix de la meilleure joueuse africaine de l’année. Mais elle a été retirée à la dernière minute de la liste. Et c’est plutôt le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe qui a remis la distinction à l’attaquante nigériane Asisat Oshoala.
Que s’est-il exactement passé ?
Gaëlle Enganamouit n’est plus à présenter. Son retrait de la liste des personnalités à remettre les prix serait-il dû à son implication dans une affaire de sextape avec Ahanda Nomo Brenda alias Kalifa.
On se rappelle que des vidéos avaient circulé sur les réseaux sociaux montrant l’ancienne joueuse de football en plein ébats sexuels. Cette scène brumeuse intervenait quelques heures après sa démission du poste de Team Manager des lionnes indomptables seniors. Dès lors, la vie privée de la star a enflammé la toile.
Son retrait surprise de la cérémonie pourrait s’expliquer par ces raisons. D’ailleurs, les supporters camerounais n’avaient pas encore fini de digérer sa démission, et ce nouveau scandale ne passe pas, d’autant plus que l’homosexualité n’est pas tolérée au Cameroun voire dans la société africaine.
Il s’agit là d’un énième scandale lié à une affaire de sextape, le premier du genre concernant une lionne indomptable. Il y a donc de quoi susciter des interrogations sur les dessous de l’orientation sexuelle des joueuses africaines.
Si depuis la publication de la vidéo la joueuse ne s’est pas expliquée, les vidéos du moins parlent d’elle en ce sens que Gaëlle Enganamouit serait vue d’un mauvais œil. Bien qu’étant présente au Maroc pour participer à la cérémonie des CAF Awards 2022, la star camerounaise n’a pas été à l’honneur.
D. Ayité/csi