Les Eperviers du Togo ont arraché le nul (1-1) devant les Lionnes Indomptables du Cameroun, pourtant favorites, suite à leur deuxième sortie de cette Coupe d’Afrique des Nations dames. Les Togolaises ont célébré à leur manière ce match. Sauf que cette liesse dans les vestiaires ne plaisent pas tous les Togolais.
Les supporters n’ont pas hésité à prendre d’assaut les réseaux sociaux pour apprécier, chacun à sa façon, la célébration des filles de Kaï Tométy, sélectionneuse des Eperviers. Pour certains, cette célébration a occupé un court instant de leur temps de décrassage et de débriefing d’après-match.
Ceux-ci ne comprennent pas cette émotion. « On danse pour un nul ? », s’est demandé un supporter sur la toile. « C’est triste et irrespectueux pour notre football. On célèbre un nul comme une victoire pourtant on pourrait gagner cette rencontre », a posté un internaute avant de se demander : « Pourquoi on ne doit pas chercher plus qu’un jeu égal ou mieux faire ? ».
Renchérissant, un autre supporter publie que les statistiques de possession prouvent que Sabine Woedikou et ses co-équipières auraient pu remporter ce duel. « J’ai été surpris par cet engouement (…) surtout quand je vois la prestation de la Zambie face à la Tunisie. Au lieu de penser à cela, on se contente du peu qu’on a ».
Par contre, pour d’autres, cette célébration a toute sa place. C’est bon pour le moral. Après le faux pas devant la Tunisie (1-4), les Eperviers peuvent se réjouir de ce résultat devant un gros morceau comme le Cameroun. « Honnêtement, elles sont à féliciter pour leurs efforts(…) A voir la coach hier, sa tension devrait être élevée », a publié un internaute appuyé par un autre. « Tenir le grand Cameroun en échec, c’est une victoire ».
Si les supporters sont divisés sur les réseaux sociaux quant à la liesse festive d’issue du match nul des Togolaises contre les Camerounaises, ils sont tout au moins d’accord sur un point : Ne pas laisser trop de place à la joie et oublier l’essentiel, le crucial, le vital : le match contre la Zambie ce samedi 09 juillet, où elles auront besoin plus d’un nul.
Edem Dodzi/csi