L’organisation du CHAN 2024, prévue en Ouganda, Tanzanie, et Kenya du 1er au 28 février 2025, est confrontée à des défis majeurs.
À moins de deux mois de l’échéance, la CAF envisage sérieusement de remplacer le Kenya comme co-organisateur en raison de retards dans la préparation des infrastructures.
Le principal point d’inquiétude concerne l’état d’avancement des travaux au Centre sportif international Moi de Kasarani, qui est seulement complété à 71 %. Le Nyayo National Stadium, bien qu’en meilleur état, nécessite encore des améliorations. La CAF a fixé une date limite au 31 décembre 2024 pour que les installations soient prêtes. Une délégation d’inspection récente a constaté des retards alarmants, et des efforts doivent être accélérés pour éviter une situation embarrassante.
Face à ces difficultés, la CAF pourrait inclure le Rwanda comme co-organisateur. Ce pays a déjà démontré sa capacité à accueillir des événements sportifs de haut niveau, notamment le CHAN 2016.
Outre les problèmes d’organisation, le tournoi est marqué par une série de désistements : des équipes comme l’Algérie, l’Égypte, la Tunisie, et l’Afrique du Sud ont décidé de ne pas participer, réduisant le nombre de nations en lice à seulement 15. Ces absences affaiblissent l’attrait de la compétition et posent des questions sur son avenir.
Si la situation au Kenya ne s’améliore pas rapidement, la CAF pourrait opter pour une solution d’urgence afin de préserver la réputation du CHAN.