Il semble que dans les lois du football, elle n’est pas contraignante. Et c’est parce que ça se passe ces derniers temps sur les terrains du football d’ici au Togo et dans ses compétitions, qu’il faudrait y faire face…
Des clubs ou formations de football sont plus ou moins, habitués à des comportements qui, visiblement ne portent atteinte à personne. Ni ne touchent à la quiétude de quiconque, encore moins, à celle d’une société ou d’un groupe donné. Mercredi dernier à l’heure de la rencontre Maranatha-Gbikinti, il s’est avéré une scène qui frise le ridicule, comme toujours… Deux équipes sur le bord de la pelouse, et le 11e joueur parmi l’une et l’autre formation en présence refuse de fouler l’aire de jeu.
Résultat, le match est joué “à 10 contre 10” jusqu’à la mi-temps. La reprise faite par le même nombre d’acteurs a duré un bon moment. Le temps pour les visiteurs d’inscrire leur but. Juste dans la foulée, on pourrait compter 22 acteurs enfin sur la pelouse ! Et, qu’on soit témoin direct, ou qu’on suive de loin sur quelques médias ou réseaux sociaux, la scène devrait forcément toucher votre système nerveux.
Ne pouvant se taire devant une telle situation qu’il pense comme une anomalie, un ancien dirigeant du football togolais M. Yekini Bouraïma, premier responsable du Bureau national de l’Etoile Filante de Lomé regroupant toutes les disciplines de cette association sportive et culturelle, au coup de sifflet final de ce duel “Maranatha-Gbikinti” a dû toucher certains responsables de la FTF pour leur signifier l’allure que pourraient prendre ces choses à l’avenir.
On pourrait seulement croire que ces pratiques malheureuses cesseraient du moins, même à petits coups disparaître afin de cesser d’entacher l’esprit et les fondamentaux du football national.
Yves de Fréau/csi
