L’interview exclusive de Justin Yeré avec Csports est disponible en intégralité ce dimanche. En dehors de sa non-sélection en équipe nationale A et son avenir à ASKO de Kara, l’attaquant de 26 ans a aussi évoqué la campagne de son club en Coupes continentales, la collaboration avec Jean-Paul Abalo, son désormais ex-entraîneur et bien d’autres sujets.
CS : Bonjour et félicitations pour votre titre de champion du Togo avec ASKO. Qu’est-ce que ce titre représente pour vous?
JY : Bonjour , merci. Globalement c’est l’accomplissement d’un rêve. j’ai toujours voulu être champion du Togo et je le suis maintenant. C’est une fierté pour moi.
CS : Vous finissez meilleur buteur du championnat pour votre première saison avec les Kondonas. Était -ce un objectif dès votre signature?
JY : Mon objectif était de faire gagner l’équipe, de qualifier le club pour les échéances continentales peu importe la manière en marquant de mon emprunte et surtout finir parmi les meilleurs. Je crois que le bon Dieu a exaucé ma prière. C’ est juste exceptionnel.
CS : Par contre ,vous avez été moins en vue en Coupe continentales. Cela est dû à quoi selon vous?
JY : Comme vous le savez, tout joueur a besoin de l’intégration. Moi je suis arrivé dans une équipe où le collectif était déjà en place. Il fallait se battre pour bien intégrer ce collectif. C’était aussi un début difficile pour moi. Parfois je marquais pas mais je contribuais autrement au succès de l’équipe.
CS : Que retenez -vous justement de cette campagne continentale?
JY : Beaucoup de leçon [Il répète la même phrase]. C’est une compétition où il faut tenir compte de tous les aspects. Ce sont de grandes équipes qui s’affrontent et la moindre erreur peut coûter cher. Heureusement que nous serons encore sur le continent [la saison prochaine], je mettrai en valeur tous ces enseignements.
CS : Les Éperviers sont actuellement en regroupement et votre non-sélection fait beaucoup parler. Comment avez-vous vécu cela?
JY : J’ai vécu ça normalement parce que je n’aime pas souvent s’attarder les aspects négatifs. Pour moi, c’est un échec et il faut continuer par travailler et progresser. Mon heure va sonner, à coup sûr. Je resterai positif. Le meilleur est devant.
CS : Avez-vous eu un échange avec le sélectionneur avant l’annonce de sa liste?
JY : Non j’ai pas discuté avec le sélectionneur, mais je pense qu’il a ses raisons et il a sélectionné des joueurs qui peuvent aussi faire le job. Donc on va rester en communion avec eux parce que le plus important c’est qu’on gagne et qu’on se qualifie peu importe le joueur sélection.
CS : C’est la fin de la saison et Jean-Paul Abalo a quitté ASKO. Que retenez -vous de l’entraîneur et de l’homme?
JY : Rien que du positif. C’est un grand homme que j’ai eu la chance de côtoyer. Un entraîneur exigeant et sympa. Exigeant dans le sens du travail et ce fût un plaisir pour moi de travailler avec lui. Il va sûrement nous manquer, mais on n’y peut rien. ASKO c’est sa maison, son club. Un jour ,il reviendra . Qui sait?
CS : Dans votre cas précis, allez-vous décidé de partir aussi ou vous allez activer l’option d’un an sur votre contrat?
JY : La saison est terminée, mais mon contrat n’est pas encore au terme donc j’attends. Mais je vous garantis que les discussions ont commencé avec le club. On verra ce qui va se passer.
CS : Quels sont vos objectifs personnels pour la suite de votre carrière?
JY : D’abord, je vais profiter des vacances [Il va devoir patienter puisqu’il convoqué pour le stage des Eperviers locaux] et revenir plus fort avec de nouvelles ambitions qui sont celles de finir parmi les meilleurs peu importe dans quel environnement je me trouverai. Je continuerai par travailler pour y arriver et je sais que j’arriverai.
CS : Un dernier message pour ceux qui vous apprécient et vous soutiennent au quotidien
JY : Je remercie le club Asko de Kara, ma famille. Un grand merci à toutes ces personnes qui me soutiennent au quotidien. De rester positifs en tout temps ,de m’envoyer à chaque moment des énergies positives. J’en ai besoin pour la suite de ma carrière.
Dela Ayité/Csports
