À 40 ans, Fawzi Chaouchi continue d’éblouir les amateurs de football avec des performances de haut niveau au sein de l’USM El Harrach. Ce gardien emblématique de l’équipe d’Algérie, qui a marqué l’histoire de la sélection sous la direction de Rabah Saâdane, prouve que l’âge n’a aucune emprise sur son talent. Ses années de gloire avec les Fennecs, notamment sa contribution déterminante à la qualification pour la Coupe du Monde 2010, restent gravées dans la mémoire des Algériens.
Même si sa carrière en sélection semble être derrière lui, Chaouchi n’a jamais cessé d’alimenter l’espoir de retrouver l’équipe nationale, un rêve qui ne s’est pas encore concrétisé.
« J’avais eu l’espoir un moment de revenir en sélection à son époque, mais ça n’est pas arrivé, tant pis », a-t-il déclaré avec une sagesse impressionnante.
Ces mots, prononcés sans amertume, témoignent de son acceptation mature de la situation, tout en montrant qu’il demeure concentré sur l’essentiel : sa carrière actuelle avec l’USM El Harrach, où il continue de briller avec la même passion et détermination.
Ce qui frappe dans son parcours, c’est la manière dont Chaouchi reste une référence en termes de fiabilité et de résilience, des qualités qui le poussent à maintenir un niveau d’excellence malgré les années. Sa carrière illustre la persévérance, et il prouve qu’un athlète peut rester au sommet, quel que soit son âge, tant qu’il conserve la flamme du sport.
Le geste de Chaouchi envers Djamel Belmadi, après le décès de son père, est également un exemple de la fraternité et de la solidarité qui règnent dans le monde du football. Il a exprimé ses condoléances les plus sincères au sélectionneur national, confirmant la relation amicale et respectueuse qui lie les deux hommes. Bien qu’il n’ait pas réalisé son souhait de retrouver la sélection, Chaouchi reste un modèle de loyauté.
ALAWOE Bonito Adebayo
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