Une enquête de Radio France Internationale (RFI) met en lumière l’impact de la FIFA sur la Confédération africaine de football selon les informations de onze mondial ce mercredi 12 mars 2025. La Confédération africaine de football (CAF) est sous l’influence de la FIFA, selon une enquête menée par RFI.
Des anciens employés révèlent que l’instance mondiale exerce un contrôle total sur la CAF, une situation orchestrée par Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général imposé par la FIFA suite à l’élection de Patrice Motsepe.
Un ancien haut responsable de la CAF évoque une « ingérence manifeste » : la FIFA avait placé un individu au sein du bureau des finances, approuvant toutes les factures. Une autre employée, désillusionnée, déclare que « des Suisses et des Italiens prenaient les décisions concernant l’avenir de la CAF ».
Ce management, imposé depuis Zurich, semble éloigné des aspirations africaines. D’après le journaliste Mamadou Gaye, l’élection de Motsepe en 2021 a été orchestrée par la FIFA à travers le « protocole de Rabat ».
Le but était de maîtriser les votes africains pour les élections de la FIFA en 2023 et 2027. Une fois Motsepe installé, la FIFA a imposé Mosengo-Omba, un ancien cadre de Zurich, qui est devenu le « président-bis » de la CAF.
Sous la direction de Mosengo-Omba, la gestion est qualifiée de « toxique » et « autoritaire ». De nombreux cadres ont quitté leurs postes, certains souffrant de dépression. Des incidents de harcèlement et d’intimidation ont été signalés, mais la direction n’a pas réagi.
Réélu le 12 mars, Motsepe pourrait-il enfin prendre son envol ? Alors que certains parlent d’un possible départ de Mosengo-Omba, d’autres affirment qu’il continuera à occuper son poste. Malgré des performances sportives prometteuses, la CAF peut-elle réellement affirmer son indépendance face à l’influence croissante de la FIFA ?
ALAWOE Bonito Adebayo
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