Elle a écrit ce matin-là, « J’ai procédé ce jour, à l’ouverture de l’atelier de lancement de la phase opérationnelle du processus de professionnalisation du football au Togo ».
En très bon Chroniqueur je devrais, dans mon introduction, faire une entrée salutaire soutenant le terme « professionnalisation » de la ministre des Sports, Dr Lidi Bessi Kama du Togo. Sur son compte Twitter, la première personne à réagir, un certain Tchagbele Gneni n’a pas tardé et répond à l’endroit du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, du gouvernement et de la ministre des Sports : « Félicitations madame. Que les idées aujourd’hui, fassent le succès de demain ! ».
Qu’on se mette alors, à la place de ce football du Togo demain ? On le sent tout heureux de filer en voiture, vers une nouvelle vie. Et quand on dit professionnalisation, ça demande un nombre de stades considérables dans les régions et préfectures couvrant l’étendue du territoire. De vraies aires de jeu homologuées par la CAF et soutenues par la FIFA. L’arbitrage insulaire et estimé laxiste par certains devra être à la page, afin de tenir la dragée haute au professionnalisme qui ne serait pas un mot. Ni une simple expression.
Des présidents de club vêtus en politiciens, se troqueraient à nos vues plus élégants, et en véritables hommes d’affaires. Et les choses se dérouleraient avec perfection. Le football togolais s’en porterait alors mieux… dans l’esprit et les règles qui s’imposent. Et lorsque la ministre des Sports déclare au monde sportif que, « La concrétisation de ce projet permettra au Gouvernement togolais et aux acteurs concernés de rendre le football togolais beaucoup plus attractif, compétitif et profitable aux joueurs et aux investisseurs ». Et en plus, dit d’avance « Merci à tous les acteurs qui y travaillent. En toute espérance pour la Patrie », elle y a jeté déjà, son cœur et sa magie mutilatrice pour que les choses aillent hautement bien.
D’ailleurs, ses mots à l’ouverture de l’officialisation lors de l’entame solennelle de la phase opérationnelle de la professionnalisation du football togolais cadrent bien, avec le congrès ordinaire de la FTF le 6 mai dernier, présidé par le Colonel Guy Akpovy : « En professionnalisant le football au Togo… », assure Dr Lidi Bessi Kama, «…nous allons contribuer à le faire franchir un cap qualificatif important avec en toile de fond les avantages et débouchés qui vont avec, telles que la sécurité sociale des joueurs, l’amélioration de vie et de travail des salariés des sociétés sportives ».
S’il faut en cette période, parler des emplettes orales des deux dirigeants sportifs togolais, les adeptes du football togolais où ils se trouvent, diront qu’ils ont la chance qu’ils soient, l’une, ministre des sports et l’autre, président de la Fédération. Tellement, ils parlent le même précieux et attachant langage. Reste à se demander si l’autre Colonel, celui nommé Akpovy, dont les paroles ne sont pas si différentes lorsqu’il a pris les siennes : « Il est temps pour le football togolais de passer à l’âge adulte et devenir une industrie professionnelle. Cela nécessite un engagement à long terme de la part de chacun de nous, mais je suis confiant que nous pouvons relever ce défi. Nous avons tous les atouts pour réussir : une passion pour le football, une communauté sportive forte et un engagement à améliorer notre discipline préférée ».
En début de cette nouvelle année 2023, tout ce qui est dit concernant la professionnalisation du football togolais, par les deux colonels, est comme des vœux qu’on souhaite vivants prononcés par des dirigeants crédibles. Parce que, d’abord amoureux de l’art et convaincus de ce qu’ils font et disent. A deux, ils ont constitué une équipe d’experts et de travailleurs, déjà au front, dont le travail demande naturellement qu’on passe à la phase opérationnelle. Et on clamerait tant mieux pour le football togolais, qui deviendrait une industrie professionnelle prophétisée par le Colonel Guy Akpovy.
