Hervé Koffi, gardien international burkinabè, traverse une période complexe au RC Lens, où son avenir semble incertain malgré des performances solides.
Recruté pour 2,5 millions d’euros en provenance de Charleroi l’été dernier, il était présenté comme une solution idéale pour remplacer Brice Samba, parti à Rennes. À 28 ans, le Burkinabè affichait toutes les qualités nécessaires pour s’imposer en Ligue 1 et devenir un pilier de l’équipe.
Ses trois premières titularisations face à Toulouse, Le Havre et le PSG ont confirmé son potentiel. Solide sur sa ligne, précis dans ses relances et serein dans les moments cruciaux, il avait obtenu des notes honorables dans la presse sportive, notamment de la part de L’Équipe. Pourtant, cette régularité n’a pas suffi à convaincre totalement le staff lensois, qui explore toujours d’autres options pour le poste de gardien de but.
Le transfert avorté de Pau Lopez, initialement prévu pour renforcer l’équipe, n’a fait qu’accentuer la pression sur Koffi. Malgré ses efforts, il semble être victime d’un manque de confiance de la part de l’entraîneur Will Still, qui déclarait récemment être prêt à recruter un gardien plus expérimenté si l’occasion se présentait. Dans cette quête, le nom de Mathew Ryan, portier australien, est désormais évoqué avec insistance dans les journaux.
Hervé Koffi, bien que professionnel et irréprochable sur le terrain, semble payer le prix d’un manque de reconnaissance. Son nom, peut-être pas assez prestigieux pour un club aux aspirations européennes, pèse davantage que ses performances.
Son avenir à Lens paraît de plus en plus flou, et un départ pourrait lui offrir l’opportunité de briller ailleurs, dans un environnement où son talent serait pleinement valorisé.
ALAWOE Bonito Adebayo
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