À l’occasion du 60e anniversaire de l’Association des journalistes sportifs du Nigeria (SWAN), plusieurs voix du monde sportif ont exhorté le pays à miser davantage sur le sport comme levier d’unité nationale et d’épanouissement de la jeunesse.
Réunis à Abuja, dirigeants et experts ont salué le potentiel du sport en matière de cohésion sociale, de discipline et de développement économique.
Lors de son intervention, le président de la Commission nationale des sports (NSC), Shehu Dikko, a appelé les journalistes nigérians à privilégier la rigueur et la vérité dans leurs reportages, mettant en avant l’importance de la crédibilité des médias pour l’unité du pays et l’essor du sport.
« Si nous réussissons, nous réussissons ensemble ; et si nous échouons, c’est aussi ensemble. Nos portes sont toujours ouvertes, mais pour le succès de notre pays, nous devons nous laisser guider par les faits et la vérité », a-t-il déclaré.
Il a qualifié d’inutile l’enquête législative prévue sur le projet, insistant sur le fait que les agences donatrices ont mis en place des mécanismes de responsabilisation qui, s’ils sont ignorés, pourraient compromettre les futures possibilités de financement.
Dikko a exprimé son inquiétude face à la montée des fausses informations dans les médias sportifs, notamment sur de prétendus fonds versés à la Fédération nigériane de football par la FIFA et la CAF.
« De telles rumeurs, propagées sans sources crédibles, sont destinées à semer la confusion au sein du public », a-t-il souligné, exhortant les journalistes à se concentrer sur les sujets qui valorisent l’image du sport nigérian et inspirent le patriotisme.
Le DG de l’Institut national des sports, Philip Shaibu, a plaidé pour un engagement politique renforcé en faveur du sport au Nigeria. Il a pris l’exemple de l’État d’Edo pour montrer qu’avec une vision claire et des investissements réguliers, le sport peut être un levier de développement.
De son côté, Bukola Olopade, DG de la Commission nationale des sports, a rappelé que le secteur sportif génère environ 38 milliards de nairas pour l’économie, notamment grâce aux médias, à la publicité et aux secteurs connexes.
Mme Akpabio a rendu hommage à Chioma Ajunwa et Tobi Amusan, soulignant que leurs parcours prouvent que la grandeur ne dépend pas du genre, mais des opportunités offertes.
Elle a regretté que de nombreuses jeunes filles au Nigeria n’aient pas accès à des infrastructures sportives ni au soutien nécessaire.
Elle a encouragé les journalistes à valoriser les athlètes féminines et appelé les entreprises à investir dans le sport féminin, qu’elle considère comme un levier essentiel du développement national.
« Quand les filles nigérianes s’élèvent, le Nigeria se relève », a-t-elle déclaré, suscitant les applaudissements des participants.
L’anniversaire de SWAN a réuni divers acteurs convaincus que le sport, bien encadré, peut renforcer l’unité nationale, offrir des opportunités aux jeunes et contribuer à la croissance économique du Nigeria.
Hugues T.
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