Le lundi 2 juin 2025 restera une date clé pour le sport africain. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a délivré un verdict qui résonne comme un cri de victoire pour la justice et la souveraineté : toutes les sanctions arbitrairement imposées à huit dirigeants de la Fédération Royale Marocaine de Pétanque (FRMP) ont été révoquées.
Cette décision, rendue le 20 mai 2025, est un véritable coup de tonnerre qui met en lumière les dérives de la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal (FIPJP) et de son président, Claude Azéma.
Le TAS n’a pas seulement annulé les sanctions, il a également condamné la FIPJP et la FMBP à verser 2 000 francs suisses à chacun des dirigeants marocains en compensation de leurs frais de défense, ainsi qu’à partager les frais d’arbitrage.
« Tel est pris qui croyait prendre« , l’adage prend tout son sens alors que Claude Azéma voit son autorité sévèrement entamée, avec des appels à sa démission qui se multiplient.
Un Casus Belli Révélateur d’une Tentative de Déstabilisation
L’origine de cette saga remonte à une décision unilatérale de Claude Azéma de sanctionner ces figures emblématiques de la pétanque marocaine, sans même que la Confédération Africaine des Sports Boules (CASB) n’ait été officiellement informée.
Plus grave encore, une pression aurait été exercée sur la CASB pour exclure un dirigeant marocain fraîchement élu, une tentative d’ingérence dénoncée avec force par l’honorable IDRISSOU Ibrahima, l’autorité morale de la CASB.
La résistance inébranlable d’IDRISSOU Ibrahima face à ces injonctions a été le point de rupture. Sa ferme opposition à ce qu’il considérait comme une « injustice manifeste » et une « atteinte à la souveraineté des organes africains » a conduit à une tentative de destitution orchestrée par Azéma, mais qui a échoué lamentablement.
Le Triomphe de la Droiture et de la Dignité Africaine
La décision du TAS est bien plus qu’une victoire technique ; c’est le triomphe de l’intégrité face à l’autoritarisme, et la reconnaissance de la légitimité des institutions sportives africaines. IDRISSOU Ibrahima, en refusant de céder à la pression, a incarné la « voie tracée par Dieu« , soutenant ses « collègues marocains injustement sanctionnés« .
Cette affaire, loin d’être close, promet de profondes remises en question au sein des instances internationales de la pétanque, avec des répercussions qui pourraient aller bien au-delà.
Hugues T.
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