Quatre Fédérations ont conjointement organisé, ce mercredi 27 novembre 2024, une conférence de presse au siège des Fédérations. Elles ont dénoncé la gestion et le processus électoral du Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo).
Au départ 12, après 8 et maintenant 4 à savoir la Fédération Togolaise de Cyclisme, de Natation et Sauvetage, d’escrime et de Hockey, par le biais de leurs présidents, ont mis en lumière sur des pratiques qu’ils qualifient de malversations, les mauvaises gestions, des suspensions intempestives et des gestions opaques du CNO-Togo.
En amont, ces 4 fédérations ont été suspendues par le CNO Togo pour n’avoir pas assuré annuellement leurs athlètes dans clubs et n’ayant pas envoyé les récépissés au CNO Togo en violation des 15 et 16 des statuts du CNO-TOGO.
Les 4 présidents des Fédérations à savoir Monsieur DAOU Essonana président de la FETONAS, DJABIGUE Bartian celui du Cyclisme, GAMISSO Komla du Hockey et LAMEGAN Katema de l’Escrime ont qualifié la gestion du CNO-Togo, d’abusive, injuste et mauvaise.
« Notre message était à l’endroit du public sportif, tous les acteurs et sur le plan national pour relever les incohérences du fonctionnement de notre sport surtout dans le cadre olympique. D’une gestion compacte aux malversations qui suivent et tout ce qui peut suivre. Rien ne va. Le dysfonctionnement est énorme et nous pensons que tout est à refaire là-bas voilà pourquoi nous sommes là pour dire non. D’abord demander la suspension du processus électoral qui est en place, demander que les audites soient commanditées pour mettre en lumière toute ce qui se passe au CNO-Togo et vraiment remettre les bases pour un sport nouveau au Togo », a déclaré DAOU Essonana, président de la Fédération Togolaise de Natation et de Sauvetage.
« Le fonctionnement même n’est pas normal et quand on voit les dispositions qui sont prises pour ce processus électoral, pour nous rien n’est respecté et pour nous il y a eu des empêchements d’autres candidats de pouvoir postuler et nous trouvons que ce n’est pas bien et à côté aussi plus de la majorité des Fédérations sont suspendues et ce n’est pas bien pour une institution comme le CNO », a-t-il ajouté.
« C’est des actions qui sont menées depuis mais vu que nous avons constaté que les acteurs du CNO n’ont pas pris conscience et ne veulent pas suivre les choses dans les règles et nous sommes obligés de passer à une étape supérieure voilà pourquoi nous sommes là », a-t-il expliqué.
Pour ces 4 présidents des Fédérations précitées, ils reprochent au CNOT-Togo une gestion comme une entreprise personnelle avec une totale opacité, un musellement et une mise à l’écart de toute voix discordante.
« Nous avons beaucoup d’action, la première c’est le mémorandum que nous avons envoyé à toutes les instances et au niveau national et international, et la seconde c’est ce point de presse que nous venons de faire avec les acteurs de media que vous êtes et dans les 48 heures vous aurez le programme de la suite. C’est évident pour la survie du sport togolais tous les acteurs doivent s’allier au mouvement pour qu’on puisse y arriver », conclut-il.
Conformément à la lettre que les quatre fédérations ont envoyé au ministère des Sports en date du 21 novembre 2024, il est inscrite que « c’est dans cette situation que le président du CNO-Togo veut aller à l’Assemblée Générale avec les fédérations acquises à sa cause ou du moins n’ayant aucun pouvoir en écartant celles qui dénoncent cette attitude ».
ALAWOE Bonito Adebayo
