A l’issue de la finale du Championnat d’Afrique des nations disputée le samedi 3 février, au bout de la séance des tirs au but, les commentateurs de Canal Plus, ont félicité les vainqueurs sénégalais. Ils ont jeté des fleurs au dernier tireur Ousmane Diouf comme étant le héros de ces Lions de la Terenga A’ qui venaient en cet instant de désillusionner les Fennecs A’ d’Algérie. Ceci dans leur antre Nelson Mandela !
Une prestation sur tous les plans face à l’adversité
Englobés dans cette marée de supporters algériens acquis à leur cause, les Lions locaux du Sénégal ont réalisé une prestation au-delà de toutes leurs forces physiques, techniques et psychiques. C’est là où le quatrième tireur Lamine Camara, s’il n’était pas prêt psychiquement ne pouvait pas réussir son coup et relancer cette épouvantable séance. Le vrai héro, ça a été ce garçon. Lamine Camara devrait savoir qu’en cas d’échec, il offrait le trophée à l’Algérie d’emblée ! Un simple doute en ses capacités et une petite hésitation ou même une mouche qui passerait en cet instant précis, une catastrophe pourrait survenir. Un joueur psychologiquement moyen, ne peut pas être capable d’assurer ce défi. C’est en cela que Spero Komlan Kobana, président de l’Association Sportive Génération Foot, a l’habitude de dire que tous nos clubs doivent intégrer un psychologue en leur sein. En même temps que nos équipes nationales, toutes catégories comprises. Cette parenthèse ouverte, se referme et place à la finale du samedi dernier !
Deux pays, rarement dans ce CHAN qui disputent la finale
Le CHAN 2022 a donc pris fin au terme d’une finale Algérie-Sénégal. Deux nations, dont les participations à cette compétition se comptent assez maigrement, se sont retrouvées en finale. Et au bout du suspense, les Lions A’ du Sénégal ont remporté la précieuse manne. Une heureuse situation qui arrive à 48 heures du premier anniversaire du triomphe à la CAN de leur aîné.
Le Sénégal a conquis le titre de ce CHAN au nez, à la barbe et aux yeux d’une équipe algérienne volontaire, mais pas suffisante pour réitérer son exploit de la demi-finale face au Niger (5-0). Le seul but qui a fait défaut aux Algériens les a conduits jusqu’à la séance des tirs au but, dont l’avant dernier les a cloués aux piloris. L’Afrique, quoi qu’on dise à l’après CHAN, peut toujours dire merci aux dirigeants politiques et sportifs algériens pour leur organisation et surtout leur public, enthousiaste et qui ne rechigne pas à se déplacer aux stades. La seule fausse note au début de la compétition, pourrait être la non-participation du Maroc pour certaines raisons qui échappent malheureusement à certains esprits, comme les nôtres. Et ça n’a nullement empêché le football de retrouver ses droits. La finale a enregistré son grand public naturellement comme depuis le premier match des Fennecs A’ au stade Nelson Mandela. Seulement, la séance des tirs au but est apparue hallucinante à la fin presque… Et bouleversante pour les milliers de supporters algériens, hélas ! A la minute juste où le quatrième tireur sénégalais se dirigeait vers le gardien de but algérien… Dire que l’Algérie, malheureuse au bout de cette finale, n’avait pas courbé l’échine une seule fois, ni encaissé le moindre but dans la compétition, avant de succomber !
Au lendemain de la victoire finale du Sénégal, l’ancien président de l’AJST (Association des journalistes sportifs du Togo) et actuel président de la Fédération togolaise de volleyball, Noël Tadegnon, a bien commenté ce triomphe. Dans sa réponse, un autre compatriote journaliste, Augustin Amega, Directeur des chaînes Sports de New World TV, directeur de publication de beaucoup de journaux et ancien TMO de la sélection nationale du Togo a écrit « C’est le triomphe de la formation ». Net et précis.